Partage d'un héritage entre une épouse, une fille, trois sœurs et trois frères
Fatwa No: 464956

Question

Assalaamu ‘Alaykum; Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage?: (Frère germain) Nombre 3 -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage? : (Fille) Number 1 (Epouse (femme)) Number 1 (Sœur germaine ) Number 3 - Information concernant les dettes de la personne décédée : (Dettes à rembourser envers les tiers )

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Les dettes contractées par le défunt, qu’Allah lui accorde Sa miséricorde, doivent être prélevées du montant de son héritage avant le partage de la succession. Il est bien connu que le remboursement des dettes contractées par le défunt est prioritaire sur les droits des héritiers de ce dernier car Allah, exalté soit-Il, dit dans les versets à propos de l'héritage (sens du verset) : [...] après exécution du testament qu'il aurait fait ou paiement d'une dette. [...] (Coran 4/11).
Il est mentionné dans l'Encyclopédie koweitienne de la Jurisprudence : Du point de vue de la Législation islamique, il est obligatoire aux héritiers du défunt de rembourser les dettes qu'il doit à autrui, en prélevant l’argent nécessaire du montant de son héritage, avant même le partage de sa succession entre eux, car Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : "[...] après exécution du testament qu'il aurait fait ou paiement d'une dette. [...]" Il y a unanimité des savants à ce sujet. L'objectif de cela est que le défunt soit quitte envers autrui.
Une fois ses dettes remboursées, si le défunt n'a laissé que les héritiers mentionnés dans la question, alors son héritage se répartit comme suit :
Sa femme perçoit à titre de Fard un huitième de l'héritage en raison de la présence d'une descendance héritière. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : [...] Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez [...] (Coran 4/12)
Sa fille perçoit à titre de Fard la moitié de la succession, car Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : Et s’il n’y en a qu’une, à elle alors la moitié (Coran 4/11).
Le reste de l'héritage après le prélèvement de la part de l’épouse et celle de la fille revient en vertu des droits d'agnation (Ta’sîb) aux frères et sœurs germains en donnant à chaque frère une part équivalente à celle de deux sœurs. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : "Et s'il a des frères et des sœurs, à un frère alors revient une part égale à celle de deux sœurs " (Coran 4/176).
L'héritage doit donc être réparti en 24 parts égales : l’épouse en perçoit le huitième, c’est-à-dire 3 parts ; la fille en perçoit la moitié, c’est-à-dire 12 parts ; chacun des trois frères en perçoit deux parts et chacune des trois sœurs une part.
Et Allah sait mieux

 

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