Salam aleykoum, c’est possible juste de répondre à cela s’il vous plaît ? Est-ce considérer comme du vol d’avoir forcé pour avoir une boisson gratuite dans un snack et de l’avoir eu par l’employé ? Sachant qu’un employé n’a pas le droit de faire ça sans l’autorisation de son responsable ? Savoir que si je n’avais pas forcé pour avoir cette boisson l’employé ne me l’aurait pas passé. Quel est mon jugement ? Suis-je en tort ? Que dois-je faire si c’est le cas ? Jazakaa Allahu kheyran

Louange à Allah et que la paix et bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Prendre une boisson de cette manière est considéré comme une usurpation. L'imam al-Ghazâli, qu’Allah lui accorde Sa miséricorde, a dit : L'usurpation est de deux sortes : l'usurpation par la force qui consiste à s’emparer des biens d’autrui par l'oppression et la domination, et l'usurpation par intimidation qui consiste à user de la pudeur d’une personne pour la contraindre à donner ce qu’elle ne voulait pas donner, et elles sont toutes les deux interdites. En effet, il n'y a aucune différence entre être forcé par le fouet de donner une chose et être contraint de la donner par pudeur : la première étant une méthode d’usurpation apparente et la seconde une méthode cachée. (Les fatwas jurisprudentielles d'Ibn Hajar al-Haytami).
Cet acte est similaire au vol, dans le sens où tous les deux consistent à s’emparer des biens d’autrui injustement, mais son auteur ne mérite pas qu’on lui applique la sentence de la Charia (Hadd) relative au vol car il n’est pas considéré comme un voleur au sens propre du terme. De toute façon le caractère illicite de ce que vous avez fait ne fait l’objet d’aucun doute. Vous devez donc vous en repentir sincèrement et l'une des conditions de la validité de votre repentir est rendre cette boisson au restaurant et si vous n’être pas en mesure de rendre la même boisson, vous devez rendre sa valeur ou une autre boisson similaire. Dans Hadith le Prophète () a dit : La main reste responsable de ce qu’elle a pris tant qu’elle ne l’a pas restitué. (Rapporté par Al-Tirmidhi qui lui donne le qualificatif de hassan Sahîh)

Et Allah sait mieux.