Une sœur informe son frère de ce qu’a dit son autre frère sur lui et ses sœurs
Fatwa No: 498925

Question

Un de mes frères a l’habitude de me parler au sujet de mes autres frères et mentir au point où il me monte contre mon mari et parle à son sujet malgré le fait qu’il l’aide.
J’en ai parlé à un autre de mes frères – du fait qu’il parle sur mes frères – qu’il se plaint toujours qu’ils ne l’aident pas financièrement. Mais mon frère fut choqué de ces propos et m’a dit qu’ils l’aidaient. Je lui ai demandé que notre conversation reste secrète et de ne pas informer les autres frères de cela parce qu’ils l’aident.
Est-ce que le fait d’avoir dit à un de mes frères que mon frère objet de la discussion ment au sujet de mes frères est interdit ?

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Si votre frère infirme recevoir de l’aide de ses frères alors qu’il en reçoit, il a réuni plusieurs fautes : le mensonge, et nier les bienfaits.
S’il vous monte contre votre mari, ceci peut conduire à corrompre la relation conjugale, ce qui est un mal. D’après Abou Hourayrah (qu’Allah soit satisfait de lui), le Prophète () a dit : Celui qui monte une femme contre son mari n’est pas des nôtres. Rapporté par Abou Daoud 
Vous devez l’empêcher de parler en mal de vos frères et défendre leur honneur, et aussi le conseiller. Il convient que ce conseil soit adressé avec douceur. Il a été rapporté de source sûre que le Prophète () a dit : La religion repose sur la sincérité. Nous avons dit : Envers qui ? Il répondit : Envers Allah, envers Son Livre, envers Son Messager et envers le chef et le commun des musulmans. Rapporté par Mouslim selon Tamîm Al-Dârî (qu’Allah soit satisfait de lui).
Il doit aussi être conseillé pour gagner sa vie et se passer des gens et ne pas être une charge pour eux, demander à Allah de lui donner sa subsistance, cela faisait partie des invocations du Prophète () : Ô Allah ! Puisses-Tu m’accorder suffisamment de biens licites pour me passer des biens illicites, et me placer, par un effet de Ta grâce, au-dessus du besoin d’autres que Toi.  
En rapportant les propos de ce frère à un autre de vos frères, cela s’apparente quelque peu à colporter les propos des gens pour semer entre eux la zizanie. Il peut en résulter une brouille entre eux, et cela correspond exactement au colportage interdit. Qui le fait commet un péché sauf s’il y a en cela un intérêt reconnu comme tel sur le plan religieux, ce serait permis dans ce cas.

Et Allah sait mieux.
 

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