Se raser la barbe pour pouvoir traiter la maladie du vitiligo Fatwa No: 500272
- Fatwa Date:7-10-2024
Salem Aleykoum,Ma question porte sur la barbe. Je soufre de vitiligo qui est une de pigmentation de la peau et un traitement à base de crème à étais trouver est je dois l’appliquer sur toute les zone de mon corps atteinte de vitiligo dont sou la barbe et pour l’appliquer il faut que je la rase entièrement. Suis je autorisé à la raser dans ce cas précis pour pouvoir soigner ma maladie ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons:
Il n'y a pas de mal à vous raser la barbe pour pouvoir traiter la maladie du vitiligo.
Cela s'explique par le fait que, selon la majorité des oulémas, il est interdit de se raser la barbe, en raison de nombreux hadiths ordonnant de laisser pousser la barbe, comme ce hadith figurant dans les deux receuils de hadiths authentiques : Différenciez-vous des polythéistes : laissez pousser vos barbes. (Boukhari et de Mouslim) Toutefois, selon l'école chaféite, se raser la barbe est considéré comme détestable (Makruh), sans être formellement interdit.
En plus ce qui est établi en droit islamique, c'est que la gêne est levée pour les fidèles, que les nécessités permettent ce qui est habituellement interdit et que la difficulté apporte la facilité. Allah dit : Qu’avez-vous à ne pas manger de ce sur quoi le nom d’Allah a été prononcé ? Alors qu’Il vous a détaillé ce qu’Il vous a interdit, à moins que vous ne soyez contraints d’y recourir. (Coran 6/119). Le besoin est assimilé à la nécessité, qu'il soit général ou spécifique, comme cela est établi dans les règles juridiques.
La loi islamique permet également à la personne en état de sacralisation (ihram) de se raser la tête si elle subit un préjudice. Allah, exalté soit-Il, dit dans ce sens : Et accomplissez pour Allah le pèlerinage (Al Hajj) et l’Umra. Si vous en êtes empêchés, alors faites un sacrifice qui vous soit facile. Et ne rasez pas vos têtes avant que l’offrande n’ait atteint son lieu d’immolation. Si l’un d’entre vous est malade ou souffre d’une affection de la tête (et doit se raser), qu’il se rachète alors par un jeûne (Siyâm) ou par une aumône (