Comment laver une personne décédée en état d'impureté rituelle majeure (Djanâba) suite à un rapport sexuel?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Selon la majorité des jurisconsultes, si une personne meurt en état d'impureté rituelle majeure, elle doit subir un seul lavage à savoir le lavage funéraire , et il n'y a nul besoin de lui faire faire le lavage de la Djanâba car le défunt n’est plus astreint aux obligations et il est exempté de tous les devoirs qui lui incombent.

Ibn Qudâma, qu'Allah lui fasse miséricorde, dit dans al-Mughnî, au chapitre 'les personnes qui meurent en période de menstrues ou en état d'impureté rituelle majeure sont soumises au même Ghusl que toute autre personne'. Ibn al-Mundhir a dit :   C'est l'avis des oulémas dont nous avons mémorisé la science.  (…). Il a été également rapporté un avis d’al- Hassan al-Basri, qu'Allah lui fasse miséricorde, selon lequel les personnes en période de menstrues ou d'impureté rituelle majeure doivent être lavées respectivement pour les menstrues ou la Djanâba, et on doit ensuite accomplir pour eux le lavage funéraire.

Mais le premier avis est prépondérant, car les défunts qui sont en état de Djanâba ou de menstrues sont exemptés des responsabilités religieuses qui leur incombent et n'ont plus d'actes de culte à accomplir. Quant au lavage funéraire, c'est un acte d’adoration en soit,  pour que le défunt sorte de la vie d’ici-bas en état de pureté et de propreté, et cela à lieu grâce à un seul lavage. En effet, un seul lavage suffit pour celui qui réunit en lui deux état nécessitant le Ghusl, comme une personne étant en même temps en état de menstrues et de Djanâba. (Fin de citation).