S’instruire sur les façons de procurer de la jouissance à l’époux Fatwa No: 54306
- Fatwa Date:21-9-2011
Une femme apprend à l’une de ses sÅ“urs en Islam comment traiter son époux, comment lui faire plaisir, quelles paroles douces choisir pour les lui adresser telles que : Ô, toi qui est la source de ma joie ! ou autres ; sachant qu’elle lui apprend cela d’une manière décente, et ce dans l’intention de la conseiller, pour l’amour d’Allah, de la guider vers le bon chemin, et de se conformer au Hadith suivant du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) : Vos femmes qui feront partie des habitants du Paradis sont celles qui sont affectueuses (…) jusqu’à la fin du Hadith.
Est-ce qu’elle dévoile, de cette façon, les secrets de sa vie conjugale et commet un péché ?
Si oui, nous vous saurons gré de bien vouloir nous guider vers une manière qui soit plus correcte et plus utile à cet égard.
Qu’Allah vous récompense.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Il n’y a pas d’inconvénient à mentionner ces expressions à une sœur pour la guider quant à la manière de s’adresser à son époux pour gagner son coeur.
Ceci se justifie par deux raisons, Ã savoir :
1. d’une part, les expressions que vous venez de mentionner n’ont rien à voir avec le dévoilement des secrets de la vie conjugale ; et
2. d’autre part, dans le domaine de l’enseignement, il est permis de mentionner ce qui est à l’origine interdit comme, à titre d’exemple, les procédés de procurer de la jouissance à l’époux.
A ce sujet, ‘Aïcha, qu'Allah soit satisfait d’elle, a dit : Le Ghosl est obligatoire lorsque les organes génitaux de l'homme et de la femme se rencontrent . [At-Tirmidhi (Al-Albaani : Sahih)]
Elle a dit également à cet égard: Le Messager d’Allah () et moi faisions le Ghosl dans le même récipient, nous étions tous les deux Djonobs (en état d'impureté majeure). Il m’ordonnait, lors de mes menstrues, de porter un Izaar (pagne) et jouissait du reste de mon corps.
En tout cas, il est recommandable, et plus efficace même, que la sœur qui pose la question mentionne ces expressions sans déclarer qu’elle les adresse à son époux.
Et Allah sait mieux.