Parler d'amour avec une étrangère Fatwa No: 73939
- Fatwa Date:2-5-2006
Est-il licite de plaisanter avec une femme en lui disant : ma femme ou ma chérie ? Est-ce licite pour un homme de parler d’amour avec une femme dans le but de savoir si elle l’aime ou pas ? Car l’homme, de même que la femme, ne doit épouser que la personne qu’il aime.
Dans le cas où c’est illicite, comment on doit-on procéder pour avoir un conjoint qui nous convient ?
Est-ce qu’une femme qui a mis fin à sa grossesse ou qui a mis au monde un enfant hors mariage peut bénéficier du pardon d’Allah ?
Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Cher frère :
Il est illicite pour l’homme de parler, sans que ce soit nécessaire, avec une femme qui lui est étrangère. Et lorsqu’il y a nécessité l’obligeant à le faire, il doit tenir un langage décent.
Ainsi il lui est illicite de dire à une femme autre que son épouse : ma chérie ou toute autre expression pareille pour barrer la route aux tendances à la déviation.
Quand un homme désire se marier avec une femme ou une femme désire être épousée par un homme, le premier pas à faire est la prière de consultation, Istikhara, puis se renseigner sur la personne désirée auprès de quelqu’un la connaissant bien. Une fois la décision prise, il peut demander la permission à son Waliye de la regarder, Khoutouba.
L'imam Tirmidhi a rapporté que lorsque le Compagnon Al Moughira Ibn Choû'ba a voulu se marier, le Prophète, , lui a dit : Regarde-la bien : de cette façon, il sera plus convenable pour vous de vous aimer et de vous entendre .
Telles sont les recommandations de la Chariâ pour le prétendant au mariage.
En ce qui concerne l’avortement, il est interdit dans l’Islam s’il n’a pas un motif jugé légalement valable.
Le Zina, fornication, est aussi un péché capital !
Toutefois une personne qui a commis l’un de ces péchés et qui s’en est sincèrement repentie, sera avec la grâce d’Allah pardonnée. Car Allah le Pardonneur de tous les péchés qui dit dans ce sens : Dis : "Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allah. Car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c'est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux. (Sourate 39 verset 53).
Nous signalons que dans le cas de l’avortement en plus du repentir, la personne doit payer le dixième du prix de sang de la mère du fœtus. L’avis juridique le plus dominant est que le prix devient une obligation dès que le fœtus dépasse le stade embryonnaire.
Et Allah sait mieux.