Comment doit être le comportement entre les hommes et les femmes ? Par exemple, un homme est-il autorisé à parler avec les femmes, à les saluer en leur serrant ou non la main ? Et dans quelles circonstances ces comportements seraient-ils licites ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Le comportement de l’homme envers les femmes doit respecter les normes de la Charia, de sorte à ne pas dépasser les limites sacrées d’Allah, exalté soit-Il, ni enfreindre Ses interdits.

Saluer les femmes non Mahrams  en leur serrant la main est illicite, selon des preuves nombreuses et claires. Dans l’histoire du serment d’allégeance que les femmes ont prêté au Prophète (), Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, a dit :  Par Allah, sa main n’a jamais touché la main d’une femme durant ce serment . Bien que le Prophète () serrât la main aux hommes qui lui prêtaient serment d’allégeance, car Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :
 Ceux qui te prêtent serment d’allégeance ne font que prêter serment à Allah : la main d’Allah est au-dessus de leurs mains  (Coran 48/10).

Puisqu’il est établi que les femmes lui avaient prêté serment d’allégeance et qu’il s’est () abstenu de leur serrer la main comme il a fait avec les hommes, en dépit du besoin de le faire, ceci prouve son interdiction.

Le Prophète () a également dit :
 Mieux vaut pour un homme de se voir planter une aiguille en fer dans la tête que de toucher une femme qui ne lui est pas licite  (Al-Tabarânî : Sahîh).

De plus, il ne serait pas logique qu’Allah, exalté soit-Il, interdise aux hommes de regarder une femme non Mahram  et qu’Il leur permette de la toucher et de lui serrer la main.

Quant au fait de les saluer sans leur serrer la main et de parler avec elles, cela est licite s’il existe un besoin pour cela admis par la Charia, tant que l’on reste à l’abri de la suspicion, des propos pervers et de la tentation. Il est établi par les hadiths authentiques, rapportés par les nobles Compagnons, que le Prophète () parlait avec les femmes et que les femmes parlaient avec lui.