Le mari doit absolument respecter la condition posée dans le contrat de mariage Fatwa No: 87594
- Fatwa Date:30-3-2017
Lorsque je me suis mariée, mon mari a accepté que je termine mes études universitaires à condition de lui donner un enfant, ce qui eut lieu. J’ai donc poursuivi mes études pendant un an complet, pendant lequel j’ai donné naissance à une fille. J’ai demandé à mon mari de me permettre de parachever mes études et il n’a pas refusé. J’ai donc envoyé ma fille à une pouponnière qui dépend de l’université, après l’approbation de mon mari.
Dès que ma fille a atteint 6 mois, il a changé d’avis et m’a dit qu’il fallait envoyer la fille à la pouponnière qui dépend de la mosquée, sous prétexte que l’autre pouponnière n’était pas islamique, et a commencé à me menacer de m’empêcher de poursuivre mes études. Il sait très bien que la pouponnière qui dépend de la mosquée n’accepte pas les enfants de moins de 5 ans. Si je l’envoie à la pouponnière qui dépend de l’université, je serai capable de terminer mes études cette année.
Il a commencé à disputer sur d’autres détails et à dire qu’il ne veut pas que sa fille soit élevée dans un environnement mécréant, c’est-à -dire aux États-Unis. Que me conseillez-vous ? Sachez que mon mari est d’humeur changeante, ce qui multiplie nos disputes.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le mari doit absolument respecter la condition posée dans le contrat de mariage et vous permettre de parachever vos études, car Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : Ô les croyants ! Remplissez fidèlement vos engagements (Coran 5/1). Et le Prophète () a dit :
Les conditions les plus dignes d’être respectées sont celles qui vous donnent le droit d’avoir des rapports intimes avec vos épouses (Boukhari et Mouslim).
Pour sortir de cette impasse, vous pouvez vous servir de la sagesse, de sorte que votre mari concilie votre besoin de parachever vos études et son désir de donner à sa fille une éducation saine. Si celle-ci ne subit aucun préjudice en la mettant à la pouponnière qui dépend de l’université, ce qui est le plus probable pour les enfants de son âge, qu’il permette à sa femme de le faire. Et si la fille subit là -bas un préjudice quelconque, alors le mari doit chercher une autre pouponnière et permettre à son épouse de terminer ses études.
Allah, exalté soit-Il, connaît les tréfonds de Ses serviteurs et sait qui veut nuire et qui veut être bienfaisant. Que chacun des deux époux craigne Allah, exalté soit-Il, et aide son conjoint dans la bienfaisance. Nous implorons Allah, exalté soit-Il, de vous combler de bonheur ici-bas et dans l’au-delà .
Et Allah sait mieux.