Mon père veut que je me marie. Ma mère désire que je me marie sans contrainte et avec un homme cultivé. Quant à mon père, il ne parle plus avec moi depuis un an, parce que j’ai refusé un prétendant qu’il m’a proposé. Je lui ai dit que je désire me marier avec mon cousin paternel qui vit au Pakistan et que j’ai vu l’an passé. Rien de blâmable ne s’est produit entre nous, mais quand j’ai exprimé cette volonté à mon père, il a cru que j’avais avec lui une liaison suspecte, et que c’est pour cela que je veux me marier avec lui. J’ai étudié pendant 6 ans dans une école islamique et je sais que la fille est autorisée à s’exprimer sur son choix. Mon père pense du mal de moi et je ne sais pas comment l’agréer. Je ne serai jamais insolente face à lui, quelles que soient les circonstances, mais comment le convaincre de l’homme que j’ai choisi comme mari ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

La femme est autorisée à choisir son mari, mais cela doit être fait conformément aux règles de bienséance de l’Islam et aux normes de la charia, c’est-à-dire sans tête-à-tête illégitime ni autres actes interdits.

Si la femme accepte comme mari un homme attaché aux préceptes de la religion et de bonne moralité, son Waliy (tuteur) ne doit pas le refuser, ni penser du mal de sa fille, rien que parce qu’elle a choisi un mari. Sachez que le mariage ne peut pas être conclu sans ce pilier du contrat de mariage qu’est le Waliy.

Quant aux moyens que vous pouvez employer pour convaincre votre père, ils sont nombreux :

1- Vous pouvez lui dire que c’est un droit de la femme selon la Charia.

2- Vous pouvez demander la médiation de votre mère, de votre oncle paternel ou maternel ou autres personnes ayant de l’influence sur votre père.

3- Vous pouvez chercher à vous rapprocher de lui en lui témoignant de l’affection.

4- Vous pouvez lui montrer cette fatwa ou d’autres encore, dans lesquelles nous avons confirmé le droit de la femme d’accepter ou non celui qui demande sa main.