1- Est-il vrai qu’on appelle les faux bijoux des bijoux Djuhannamiya (infernaux) ?
2- La femme est-elle autorisée à porter les vêtements occidentaux chez elle et sous sa tunique ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient  sur Son Prophète et Messager Mohammed ainsi que sur sa famille et ses compagnons ;

Si les faux bijoux ne sont pas fabriqués en fer ni en cuivre, la femme est autorisée à les porter, et on ne leur donne pas le nom de  bijoux infernaux . S’ils sont en fer ou en cuivre, la plupart des oulémas rendent détestable leur usage, alors que certains l’interdisent et d’autres l’autorisent. C’est pourquoi il est plus prudent de ne pas porter des bijoux en fer ou en cuivre.

Il est possible que l’appellation  bijoux infernaux  provienne du hadith rapporté par 'Abd Allah ibn Barîda, par l’intermédiaire de son père. Selon ce hadith, un homme portant un anneau en fer vint voir le Prophète () qui lui dit :  Pourquoi portes-tu un bijou spécifique aux habitants de l’Enfer ? . L’homme jeta l’anneau, puis revit en portant un anneau en cuivre jaune. Le Prophète () lui dit :  Pourquoi se dégage-t-il de toi l’odeur des idoles ? . Alors, il le jeta (Abû Dâwûd). Dans ce hadith, l’anneau en fer est qualifié de bijou des habitants de l’Enfer.

Par ailleurs, il est permis à la femme de porter des vêtements occidentaux, si les conditions suivantes sont respectées :

1- Ces vêtements ne doivent pas être portés exclusivement par les mécréants, compte tenu de la généralité de la disposition qui interdit de les imiter.

2- Ces vêtements ne doivent pas être portés exclusivement par les hommes, car Ibn 'Abbâs, qu’Allah soit satisfait de lui et de son père, a dit :  Le Prophète () a maudit les hommes efféminés et les femmes aux manières hommasses  (Boukhari).

3- Si ces vêtements sont un ornement en soi, la femme ne doit pas les porter seuls devant des hommes non Mahrams, même s’ils couvrent la totalité de son corps. Les non-Mahrams sont les hommes en dehors du mari et des Mahrams (hommes qu’il est définitivement interdit d’épouser), issus d’un lien de sang, d’une alliance ou d’un lien d’allaitement.