Assalem alaikom Je suis arabe et musulman. J'ai épousé un femme allemande et j'au d'elle un fils agé de 16 ans qui vit en allemagne depuis 10 ans. La mère de mon fils n'est pas croyante et ne fréquente pas les églises, et ne donne pas à mon fils une éducation religieuse chrétienne. Le problème est que mon fils ne reçoit pas d'éducation religieuse musulmane depuis 10 ans.Je n'ai pas le droit de le visiter en Allemagne, sa mère ne le laisse pas venir me voir en Tunisie. Je sais que par hértitage mon fils est musulman, puisqu'il est né d'un père musulman. Mais étant donné qu'il ne reçoit aucune éducation musulmane devant Dieu qu'est ce qu'il est ? Lui il ne sait pas ce qu'est l'Islam, est ce que malgrè ela il est considéré musulman ?? Tout en considérant qu'il est lon de la religion chrétienne ?? Aidez moi à comprendre et indiquer moi le chemin pour éviter qu'un jour mon fils se déclare non musulman. JE SUIS TRES INQUIET.

Louange à Allah.  Paix et Salut sur Son Prophète.

Premièrement, si ce frère veut dire par "athée" qu'elle ne fait pas partie des Gens du Livre, c'est-à-dire qu'elle n'est ni juive ni chrétienne, alors leur mariage est nul et illégal. La raison en est qu'Allah le Très-Haut a prohibé le mariage avec les polythéistes par ce verset:  "Et n'épousez pas les femmes associatrices tant qu'elles n'auront pas la foi, et certes, une esclave croyante vaut mieux qu'une associatrice, même si elle vous enchante."   

(Sourate 2/ Verset  221).

Votre femme est polythéiste, ce qui rend ce mariage prohibé. Ne sont autorisées en mariage que les femmes vertueuses libres faisant partie des Gens du Livre car Allah le Très-Haut dit:  "(Vous sont permises) les femmes vertueuses d'entre les croyantes, et les femmes vertueuses d'entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous. "  (Sourate 5/ Verset 5)

Si lors de la conclusion du contrat vous ignoriez cette interdiction, alors  l'enfant vous est apparenté.

Sachez par ailleurs que tout enfant naît dans la Fitra à savoir l'Islam et que ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un zoroastrien en vertu du Hadith du Prophète -Salla Allahou`Alaihi wa Sallam. La Fitra indiquée par le hadith est la délivrance de toute croyance fausse et l'acceptation des croyances vraies. En outre, si l'un des parents est musulman et l'autre non-musulman, le fils embrasse la meilleure des religions, soit l'Islam.

Si l'enfant atteint, ensuite, l'âge de la puberté alors qu'il est sous la tutelle de sa mère mécréante sans avoir prononcé la profession de foi qui consiste a reconnaître et à dire que nul n'est digne d'être adoré sauf Allah et que Mohammad est le Messager d'Allah, il sera considéré comme mécréant étant donné qu'il se trouve à un âge où il est responsable de ses actes, actions et choix. A cet égard, Allah le Très-Haut dit : 'Toute âme est l'otage de ce qu'elle a acquis.  (Sourate 74/ 38).

De même, le Prophète a cité dans le Hadith rapporté par An-Nassaï, At-Tirmidhi et Abou Dawoud que trois personnes sont déchargées de responsabilité : l'homme qui dort jusqu'à ce qu'il se réveille, l'enfant jusqu'à ce qu'il soit pubère et le fou jusqu'à ce qu'il recouvre la raison.

Telle est la justice absolue d'Allah -Exalté soit-Il- Qui ne traite personne injustement. Allah a doté l'homme de la raison, de l'ouïe et de la vue et lui a présenté les preuves et les arguments lui permettant de distinguer entre la vérité et le mensonge. Allah le Très-Haut dit : "Ne l'avons-Nous pas guidé aux deux voies. "   (Sourate 90/ Verset 10). S'il choisit l'une des deux voies, il est jugé selon son choix et ses Å“uvres. Allah - Exalté soit-Il - guide qui Il reconnaît comme compétent, par Sa connaissance éternelle. Allah le Très Haut dit en parlant des polythéistes:   "Et si Allah avait reconnu en eux quelque bien, Il aurait fait qu'ils entendent. Mais, même s'Il les faisait entendre, ils tourneraient [sûrement] le dos en s'éloignant."    (Sourate 8/ Verset 23).

Nous conseillons à notre frère de tout faire pour que son enfant revienne vivre avec lui, dans la mesure du possible. S'il ne peut ni le faire ni lui rendre visite, qu'il fasse de son mieux, au moins, pour lui parler au téléphone et le conseiller, afin de réparer sa faute lorsqu'il s'est marié avec cette femme.