Saisi par une curiosité qui n’a cessé de se développer au fil des jours au sujet de l'Islam et des raisons qui poussent ses adeptes à s’y accrocher fermement et à respecter ses lois et ses législations, le Dr Chris Aninda - conférencier américain à l’Université canadienne de Dubaï - sentit un besoin pressant de fréquenter le bureau de son collègue, le Dr Marwân Wahîd Cha’bân, lui aussi conférencier dans la même université mais en loi islamique.
C’est alors que le Dr Marwân s’est fait assisté, pour les besoins de la traduction, par un étudiant émirati nommé Milâd Walîd Nabhân (29 ans) dont le rôle ne s'est pas limité à cette tâche, après avoir ressenti chez le conférencier américain un penchant net pour l’Islam. C’est ainsi qu’il a pris sur lui de faire connaître à ce dernier les mosquées mais aussi et surtout les modalités de la prière. En plus de cela, il a acheté un exemplaire du Coran traduit en anglais et il en a fait don au conférencier auquel il a donné aussi toute forme de soutien moral et psychologique jusqu’à sa conversion à l'Islam et le changement de son nom de Chris en Idrîs.
Evoquant cette expérience Chris Aninda (58 ans) a déclaré : « Il y a longtemps que je voulais étudier le Noble Coran, mais mes nombreuses préoccupations m’en ont toujours empêché aussi j’étais toujours tenté de changer mon nom de Chris en Idrîs, car ce dernier nom me plaisait beaucoup mais comme cela demande des procédures aussi difficiles que complexes, j'ai décidé de reporter le projet à une date sine die ».
Et Chris de se rappeler : « Quand j'ai reçu l'offre de l'Université canadienne de Dubaï, j'ai éprouvé un sentiment étrange qui m'a incité à accepter l'offre et, lorsque je suis arrivé à Dubaï, je me suis senti vaguement proche d’un certain objectif, sans pouvoir pourtant dire lequel. C’est alors que j'ai essayé de prendre contact avec mon collègue conférencier en loi islamique, le Dr Marwân Wahîd Cha’bân qui, à son tour, s’est fait aider par mon élève émirati Milâd Walîd Nabhân pour assurer la traduction entre nous. J’avoue que je me suis senti en train de m’approcher lentement (mais surement) de l'Islam ».
Parlant de son élève émirati, l’universitaire américain a dit : « Milâd est, à la fois, un étudiant et un employé de la police de Dubaï. Il a été à mes côtés dans chaque étape et m'a beaucoup soutenu au point de sentir que j'étais vraiment entre de bonnes mains. Il n'a cessé de me parler de l'Islam et de m’indiquer ce qui est halâl et ce qui est harâm. De plus, il m'a présenté à l’un des imams des mosquées de Sharjah. Il s’agit d’un Américain qui, converti à l'Islam il y a plusieurs années, s’est évertué à m'expliquer en détail tout ce qui me tracasse l’esprit à ce sujet. Aussi il m'accompagnait souvent à la mosquée ».
Concernant ses sentiments au moment de sa conversion à l'Islam, Chris a avoué qu’il a pleuré parce qu'il s’est rendu compte qu'il a effectivement gagné quelque chose d’extrêmement important, ajoutant : « Une fois j’étais avec Milâd dans une mosquée pour faire la prière du vendredi et, lorsque les hommes étaient sur le point de commencer leur prière, il me demanda d'imiter tout simplement leurs gestes et leurs mouvements ». Il a dit encore : « Il est vrai que même si à l’époque je n'avais pas compris grand chose, j'avais tout de même ressenti la présence d’Allah et, ne voulant pas perdre de temps, j’ai, immédiatement après la fin de la prière, prononcé les deux chahâda-s (attestation de l’unicité d’Allah et que Muhammad est Son messager) et, par la même occasion, j’ai annoncé ma conversion en présence de tous les fidèles qui venaient d’accomplir la prière en congrégation. Ensuite, j’ai informé mes frères et sœurs de la nouvelle et ils m'ont souhaité bonne chance pour la voie que j’avais choisie. En effet, la foi est une question personnelle entre l’individu et son Seigneur. Aussi, j’ai, sur le champ, changé mon nom de Chris en Idrîs. "
- Catégories:
Récits des nouveaux convertis