Comment un écrivain, poète et critique américain a embrassé l’Islam.
La simplicité de l’islam, la puissance de son appel à la prière (addhan), son imposante atmosphère régnant dans ses mosquées, le sérieux de ses fidèles et la sérénité dégagée par les millions de fidèles répondant aux cinq appels quotidiens de la prière, sont d’autant de facteurs qui m’ont attiré. Mais après avoir été déterminé dans mon choix d’embrasser l’Islam, de nombreuses raisons plus profondes sont venues confirmer cette décision.
Le concept de douceur de la vie : fruit du Prophète, issu de son action combinée à sa contemplation, les conseils empreints de sagesse, la charité et la miséricorde, le grand humanisme, l’avant-gardisme des droits à la propriété de la femme, ces différents enseignements de l’homme de la Mecque et bien d’autres ont été pour moi parmi les preuves les plus évidentes d’une religion pratique si bien incarnée cette énigmatique parole : ‘’ Ayez confiance en Dieu et attachez vos chameaux’’. Il nous a donné un système religieux englobant toutes choses, non pas une croyance aveuglée en une force invisible nous protégeant de nos négligences mais la certitude que si nous accomplissions nos œuvres correctement en donnant le meilleur de nous-mêmes ce qui nous arrivera, le sera selon la volonté d’Allah.
La largesse d’esprit et la tolérance de l’Islam au sujet des autres religions est une chose à étudier pour tout les amoureux de Liberté. Mohammed recommande à ses disciples de traiter correctement les adeptes du Vieux et du Nouveau Testament. Abraham, Moise et Jésus sont reconnus comme prophète de Dieu. Son hospitalité et sa générosité a devancé de beaucoup celle des autres religions. Le détachement le plus total face à l’idolâtrie est un des signes de la sobriété et de la pureté de la foi muslmane.
Les enseignements originaux du Messager de Dieu n’ont pas été englouti dans le dédale des modifications et innovations de tout genre. Le Noble Coran reste tel qu’il est apparu aux polythéistes corrompus de l’époque de Mohammed, inchangé tel le cœur sacré de l’islam.
La modération et la tempérance en toutes choses, ses discours, ont remporté mon approbation sans réserves. La santé de son peuple a été l’œuvre de toutes les attentions du Prophète, celui-ci les enjoint à respecter une stricte hygiène de vie : propreté et jeune afin de canaliser les féroces appétits… Lors de mes visites dans les mosquées d’Istanbul, de Jérusalem, du Caire, d’Alger, de Tanger, Fez ou autres, j’étais baigné dans le puissant appel spirituel de l’islam, appel à la transcendance. Cette transcendance n’a besoin ni d’aide extérieure ni de rituel ou d’artifice. La mosquée est un lieu de contemplation silencieuse et d’effacement personnel dans la grandeur du seul et unique Dieu.
Le concept de démocratie en Islam m’a toujours interpelé. Les puissants et les pauvres sont au même niveau dans la mosquée, prosternés devant leur Seigneur. Il n’existe pas de bancs ou de places réservés.
Le musulman n’accepte pas de médiateur dans sa relation avec Dieu. Il est relié directement à l’invisible source et origine de toute vie et création : Dieu. Aucune formule d’expiation des péchés de les lie. Pas de croyance en un maître salvateur.
J’ai été témoin à maintes reprise dans ma vie de la fraternité universelle de l’Islam, sans distinction raciale, politique ou nationale et ceci est une autre caractéristique de l’Islam qui m'a attiré vers la Foi.