Retirer des cours mis à l’écrit parce que les étudiants ne répondent pas à un sondage
Fatwa No: 458542

Question

Je suis étudiant à la faculté de commerce. Depuis deux ans je mets à l’écrit les cours donnés et les mets à disposition des étudiants au sein d’un groupe. Je les écris sur Word et les met à disposition de façon à ce que quiconque le souhaite puisse les imprimer. Je suis fatigué d’être resté des heures devant l’ordinateur à écrire. J’ai demandé aux étudiants d’invoquer en ma faveur mais personne n’a pris la peine de le faire. J’ai fait un sondage dans le groupe qui réunit les étudiants, là où je poste les cours mis à l’écrit de façon à obtenir des encouragements mais personne ne m’a encouragé. Or, à la faculté, je suis sujet à des préjudices. Est-ce que je commets un péché si j’efface les cours que j’ai posté dans le groupe et m’abstiens d’en poster à nouveau par la suite ? Est-ce que je fais est-il interdit ?

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Sur le plan religieux vous n’êtes pas obligés de mettre ces cours à l’écrit et de les mettre à disposition des élèves.
Vous n’avez pas de péché si vous les effacez mais ce que vous avez fait entre dans le cadre des actes de bien. Or, la religion incite les fidèles à agir ainsi. Dans son ouvrage Ryâd Al-Sâlihîn, l’imam Al-Nawawi a intitulé un des chapitres de son livre : CHAPITRE 29 : SUBVENIR AUX BESOINS DES MUSULMANS. Et au tout début du chapitre il cite ce verset :
Faites le bien dans l’espoir de faire votre bonheur et votre salut. (Coran 22/77).
Et dans le recueil de Mouslim et d’autres, le Prophète () a dit : Quiconque d’entre vous peut se rendre utile à son frère qu’il le fasse.
Et dans le Sunan de Ibn Mâjah, selon Anas ibn Malik, le Prophète () a dit : Certaines personnes sont à l’image de clefs qui ouvrent les portes du bien et ferment les portes du mal. D’autres sont à l’image de clefs qui ouvrent les portes du mal et ferment les portes du bien. Bienheureux sont ceux à qui Allah aura permis d’être à l’image de clefs qui ouvrent les portes du bien. Et malheur à ceux qu’Allah aura fait à l’image de clefs qui ouvrent les portes du mal.
Cher frère, ne fermez les portes du bien qu’Allah vous a ouvertes. Faites le bien aux gens autant que vous le pouvez et ne demandez de récompense et d’invocations à personne. La sincérité consiste en ce que le serviteur s’efforce de faire du bien sans réclamer aucune récompense si ce n’est celle d’Allah comme il est dit dans le verset :
Nous vous nourrissons uniquement pour plaire à Allah, n’attendant de vous ni récompense, ni reconnaissance. (Coran 76/9).
Dans l’exégèse de ce verset, Ibn Kathir a dit : Nous ne réclamons rien de vous, ni compensation ni récompense pas plus que nous souhaitons que vous disiez du bien de nous aux gens. Fin de citation.
Et Allah sait mieux.
 

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