Existe-t-il des oeuvres faites par l’homme qui ne sont ni sur le plateau des bonnes actions ni sur celui des mauvaises, pour lesquelles l'homme ne sera pas jugé le Jour du Jugement Dernier, ou bien toutes nos œuvres seront comptées soit en tant que bonnes actions (qu'Allah nous honore, vous et nous, et fasse en sorte que ces actions remplissent notre balance le Jour du Jugement dernier), ou en tant que mauvaises (qu'Allah, exalté soit-Il, nous accorde le Hadj avant le décès pour effacer ces mauvaises actions) ?

Louange à Allah et que la Paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons. 

Les textes religieux nous disent que tous les actes et toutes les paroles de l’être humain sont inscrits par des anges assignés à cette tâche. Allah, exalté soit-Il, dit à ce propos (sens du verset) :
alors que veillent sur vous des gardiens, de nobles scribes,  qui savent ce que vous faites.  ( Coran 82/10-12)

Allah, exalté soit-Il, dit également (sens du verset): Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l’inscrire   (Coran 50/18)

Les savants ont divergé sur la question de savoir si ces anges inscrivent tous nos actes y compris les mouvements, les moments d’inaction, le sommeil, les paroles etc, ou seulement  les actes qui impliquent une récompense ou une punition. Al-Qurtubi,  qu'Allah  lui fasse miséricorde, dit dans son Tafsîr : Ibn al-Djawzâ et Mudjâhid, qu'Allah leur fasse miséricorde- ont dit que les anges inscrivent tous les actes accomplis par l’être humain, même ses gémissements lorsqu'il est malade. Par contre, ‘Ikrima a dit qu'ils n'inscrivent que ce qui implique un châtiment ou une récompense'. On a dit aussi que les anges inscrivent tout ce que dit l'homme et à la fin de la journée, ils effacent ce qui est permis comme ‘vas-y’, ‘Assieds-toi’, ‘mange’, et tout ce qui ne donne lieu ni à un péché ni à une bonne action.

Ibn Kathîr, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit que le sens apparent du verset coranique mentionné plus haut désigne les Å“uvres de l'homme en général. 

Dans les deux cas, il y a  des Å“uvres faites par l’homme qui ne comptent ni parmi les bonnes actions ni parmi les péchés, et qui sont permises. Ces Å“uvres sont toutefois comptées en tant que bonnes actions si elles sont faites dans le but de contribuer au bon accomplissement d’un acte d’adoration ou pour tout autre raison de ce type.