Sentence relative à celui qui prétend la connaissance de l’Invisible par le biais des expériences et de la lecture des pensées
Fatwa No: 55240

Question

Y a-t-il une contradiction entre la connaissance qu’a Allah des pensées intimes des gens et la prétention par le biais d’expériences qu’ont certains qu’il y’en a qui lise dans les pensées des autres et par conséquent ils ont la connaissance des pensées que les gens cachent dans leur for intérieur ?

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

 

Le savoir d’Allah, exalté soit-Il, est un attribut propre et intrinsèque à Allah. Il est parfait et n’est entaché d’aucune imperfection. Allah, exalté soit-Il,  est Omniscient, sait ce qui était, ce qui sera et ce qui se serait passé si un événement qui n’a pas eu lieu avait eu lieu !! La preuve en est qu’Allah, le Très Haut, dit (sens du verset) : Or, même s’ils étaient ramenés sur Terre, ils referaient encore tout ce qu’on leur avait interdit, car ils ne sont, en réalité, que de fieffés menteurs (Coran 6/28)

 

Allah, exalté soit-Il, sait ce que les humains manifestent et ce qu’ils dissimulent (sens du verset) : Je connais le secret des Cieux et de la Terre, ainsi que les pensées que vous divulguez et celles que vous gardez dans votre for intérieur (Coran 2/33)

 

Cela est exclusivement propre à Allah, exalté soit-Il, car il relève du domaine du Ghayb (l’Inconnaissable) qu’aucune créature ne peut connaître. Allah, le Très Haut, dit (sens des versets) :

 

  Dis encore : "Nul, parmi ceux qui sont dans les cieux et sur terre, ne connaît l’Inconnaissable (Ghayb), hormis Allah." Ils ne peuvent savoir quand ils seront ressuscités. (Coran 27/65)

 

  Il détient les clefs de l’Inconnaissable (Ghayb) que nul ne connaître hormis Lui (Coran 6/59)

 

  Car c’est Lui Qui Connaît l’Inconnaissable (Ghayb), et Il ne dévoile Ses secrets à personne, excepté à ceux qu’il aura agréés comme Messagers (Coran 72/26-27)

 

En ce qui concerne le savoir des créatures, il est contingent, et précédé d’ignorance. C’est un savoir limité et les choses qui rentrent dans le domaine du Ghayb n’en font pas partie. L’allégation de certains selon laquelle ils sont capables de lire les pensées d’autrui n’est que de l’affectation et l’affirmation d’une chose dont ils n’ont aucune connaissance et une prétention infondée de connaître le Ghayb.

 

Et Allah sait mieux.

Fatwas en relation