Est-il licite de se réunir pour réciter le Coran en faveur d’un mort ou pour inaugurer une célébration, c’est-à-dire pour une autre raison que l’enseignement et l’apprentissage ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Qu’Allah vous aide à Lui obéir et à suivre la Sunna. Sachez que de nombreuses innovations infondées ont été introduites dans la religion, dont la réunion des gens d’une manière déterminée autour d’un cheikh ou d’un récitateur pour réciter le Coran en faveur d’un mort, puis invoquer collectivement Allah, exalté soit-Il, en sa faveur, entre autres cérémonies sans fondement.

Ce qui est licite, c’est d’invoquer Allah, exalté soit-Il, et de demander Son Pardon en faveur du mort, car le Prophète () a dit :

 Invoquez Allah pour la rémission des péchés de votre frère et demandez à Allah de lui donner de l’assurance dans ses réponses aux deux Anges qui sont en train de le questionner  (Al-Hâkim : Sahîh).

Il en est de même pour la récitation du Coran lorsque quelqu’un récite le Coran seul chez lui ou dans la mosquée, puis fait don de la récompense de cette lecture au défunt.

Certains oulémas l’ont interdit et ont argué du verset dans lequel Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :  Et qu’en vérité, l’homme n’obtient que [le fruit] de ses efforts  (Coran 53/39).

Certains autres l’ont jugé licite et ont argué de la généralité des preuves sur les bonnes œuvres dont le profit parvient au défunt. Cet avis est celui qui est correct, Inchaâ Allah, mais loin des cérémonies et des réunions pendant lesquels les gens louent les services d’un récitateur ou autre.

Quant à la récitation du Coran à l’inauguration des réunions et des célébrations, elle est licite, étant une évocation d’Allah, exalté soit-Il, et une exhortation qui sont les premières à être entendues par l’assistance.