Assalam alaykom, Une personne qui veut laisser des enregistrements du Coran faite avec sa voix (réciter le Coran devant un micro) doit-elle avoir ses ablutions pour le faire ? Et est-ce considéré comme une sadaqah jâryah ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La récitation du Coran (par cœur) par la personne en état d’impureté mineure ne nécessite pas de faire les ablutions (Woudou) lesquelles ne sont exigées que pour pouvoir toucher le Moushaf. Il est mentionné dans l’Encyclopédie koweitienne du fiqh :
« Il est préférable (mais pas obligatoire) d’être en état de pureté pour la récitation du Coran (par cœur) ainsi que pour la récitation des formules de rappel. Mais il est permis de réciter le Coran (par cœur) pour celui qui est en état d’impureté mineure. En effet, il est rapporté dans des hadiths authentiques que rien n’empêchait le Prophète () de réciter le Coran si ce n’est l’impureté majeure. » Fin de citation
Faire des enregistrements audios du Coran pour que les gens en profitent entre dans le cadre de la diffusion de la science utile et fait partie des œuvres qui profitent à la personne après sa mort.
Il est mentionné dans le livre Charh Sunan Abû Dâwûd de son auteur Abd al-Muhsin al-‘Abbâd :
« Celui qui distribue des cassettes, des livres et des brochures pour que les gens en tirent profit, son acte est considéré comme la diffusion de la connaissance même s’il ne fait pas partie des enseignants ni des étudiants des sciences religieuses et il est concerné par le hadith ‘Le fait qu’Allah guide par ton intermédiaire une seule personne … ‘. Il ne fait aucun doute que celui qui est la cause de l’accomplissement d’une bonne œuvre ou celui qui a aidé à l’accomplissement d’une bonne œuvre permettant de guider autrui a une part une part de la récompense promise. »
Al-San’âni a dit dans son livre Subul al-Salâm : « Il est rapporté dans Sahîh Mouslim que le Prophète () a dit : ‘Lorsqu’une personne meurt, toutes ses œuvres sont interrompues sauf trois : une aumône continue (Sadaqa jariya), une science bénéfique propagée, ou un enfant pieux qui fait des invocations en faveur de ses parents.’ Les oulémas ont expliqué l’aumône continue (Sadaqa jariya) par le Waqf, et une science bénéfique propagée par toute science qui profite au gens dans l’au-delà et cela concerne aussi bien l’auteur d’un livre qui explique cette science, celui qui publie un tel livre, celui qui le distribue, celui qui le rapporte, etc. » Fin de citation
Et Allah sait mieux
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