Dans les Fatwas qui sont délivrés sur votre site, vous dîtes toujours que, concernant les choses qui sont utilisées dans le licite et l’illicite, le statut dépend de la forte présomption qu’on a de l’utilisation que va en faire l’acheteur : va-t-il utiliser cette chose dans le licite ou l’illicite ? En cherchant et en lisant dans les Fatwas des différents comités de Fatwas, j’ai trouvé qu’ils affirment dans ce genre de cas, la responsabilité de l’utilisation du produit passe de celle du vendeur à celle de l’acheteur. C’est le cas par exemple pour les vêtements de femme qui ne sont pas voilées puisque les produits qui peuvent être utilisés dans le bien ou le mal, il est permis de les fabriquer, de les vendre et de les exporter. Et celui qui les vend aux utilisateurs n’est pas coupable de péché. Ceci parce que si à priori le produit va être utilisé dans ce qui est licite alors il n’y a pas de mal. Comme vendre de l’électricité qui est le plus souvent utilisé dans ce qui est licite. Si on en vend à une banque usuraire, il n’y a pas de problème. C’est eux uniquement qui en portent le poids du péché. Et cela n’entre pas dans le cadre de l’entraide au péché parce qu’ils utilisent l’électricité dans ce qui est licite et illicite, et non pas dans ce qui est illicite uniquement. En revanche, il ne m’est pas permis de vendre des choses qui contribuent à renforcer les mécréants contre les musulmans. Cette Fatwa, beaucoup de comités de Fatwa l’ont réuni dans une seule Fatwa. Et je pense que cet avis est le plus juste sur cette question. J’agis donc en fonction de cet avis sans être en quête des dérogations. Cette attitude est-elle une erreur de ma part ? J’ai constaté qu’ils se sont basés sur des preuves juridiques et affirment que les choses qui sont à priori licites sont de la responsabilité de ceux qui les utilisent dans ce qui est illicite. C’est l’avis des savants en dehors des tenants de l’école Hanbalite. Et l’argent qui est gagné de ces choses est licite.

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le principe de base veut que vendre les choses qui sont permises et utiles est à priori permis. L’argent qui est gagné de la vente de ces produits est licite. Si l’acheteur les utilise dans ce qui est illicite alors celui qui les lui a vendus n’a aucun péché. Le vendeur n’est d’ailleurs pas tenu de faire une enquête et de chercher à savoir quel est le but de l’acheteur en faisant l’acquisition du produit. En revanche, s’il sait ou a une forte présomption que l’acheteur va l’utiliser dans ce qui est illicite alors il ne lui est pas permis de le lui vendre.
Concernant les questions objet de divergence entre les savants, il n’y a aucun mal à ce qu’un fidèle agisse en fonction d’un de ces avis à partir du moment où il est serein au sujet de la validité de l’avis qu’il a choisi de suivre et qu’il ne suit pas ses passions.
Et Allah sait mieux.