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L’intention de faire un don aux pauvres ne permet pas de signer un contrat interdit

Question

J’ai un compte en banque classique. Cette banque m’a informé qu’ils ont un service qui ressemble à une assurance. Les conditions pour ce faire sont de déposer une somme mensuelle et déterminer un âge auquel je récupérerai tout ce qui a été cotisé. Par exemple, j’ai 31 ans et je dépose une somme de 30 dinars chaque mois. À l’âge de 45 ans, je récupérerai les cotisations de toutes ces années. La banque m’informe qu’à la fin de cette durée, je récupérerai ces cotisations avec des intérêts annuels pour avoir mis à disposition cette somme. Si j’ai l’intention de récupérer uniquement les montants que j’ai déposés et faire aumône du surplus, m’est-il permis de participer à ce type de service dois-je considérer que cela est une transaction usuraire.

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Vous avez dit qu’à la fin de la durée, vous récupérez tout ce que vous avez payé avec une somme supplémentaire. Ce qui signifie, de toute évidence, et comme cela est bien connu des banques usuraires, et des assurances classiques que le client de la banque dépose des sommes par traites pour son assurance, puis les récupère après une certaine durée avec des intérêts qui sont garantis en plus de son capital. Et cela n’est pas permis, même si le fidèle a l’intention de se débarrasser des intérêts usuraires en les donnant à des pauvres et des indigents.
Dans son livre Al-Manthûr, Al-Zarkashî reproduit les propos d’Ibn Al-Rif’at : « Il est interdit de s’engager dans un contrat interdit. » Fin de citation.

Et Allah sait mieux.

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