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Le doute du trésorier quant à un éventuel manque de fonds ne nécessite pas de garantie

Question

Je travaille dans une boulangerie-pâtisserie. Hier, une cliente m'a donné un billet de 2000 dinars, mais je n'avais pas de billet de 1000 dinars dans la caisse pour lui rendre la monnaie. J'ai donc pris un billet de 2000 dinars de la caisse et l'ai mis dans la caisse inférieure qui contient la monnaie, puis j'ai retiré deux billets de 1000 dinars pour pouvoir rendre la monnaie à la cliente.
Le lendemain, il s'est avéré qu'il manquait de l'argent dans la caisse inférieure, mais je ne sais pas exactement combien. J'ai entendu cela de la part de mes collègues, ce qui m'a fait douter que j'avais peut-être remis les 2000 dinars à la cliente par inadvertance. Dois-je garantir le montant de 2000 dinars, sachant que je ne connais pas le montant exact manquant dans la caisse et que je ne suis pas sûr d'avoir rendu les 2000 dinars à la cliente ? Ce n'est qu'un simple doute.
Quel est le jugement sur ce sujet ?
Merci.

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Ce doute n'entraîne pas de responsabilité, et vous n'êtes pas tenu de garantir quoi que ce soit en raison de ce doute. Le principe de base est que vous êtes libéré de toute obligation, alors ne vous inquiétez pas à cause du doute.

Al-Qarâfi, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit dans al-Furouq: « Le principe accepté par consensus est que tout ce qui est douteux est annulé dans la charia. Si nous doutons de la cause ou de la condition, nous n'appliquons pas de jugement». Fin de citation.

Et l'imam al-ʻIz Ibn ‘Abd al-Salâm, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit dans Qawâʻid al-Ahkâm fi Masâlih al-Anâm: « Et si l'on doute de savoir s'il est redevable de quelque chose, ou s'il a une dette à son encontre, ou une chose spécifique dans sa responsabilité, ou s'il doute de l'affranchissement de son esclave ou du divorce de sa femme, ou d'un vœu ou de toute autre chose mentionnée, rien de cela ne lui est imposé, car le principe de base est la libération de sa responsabilité». Fin de citation.

Et Allah sait mieux.

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