Après avoir récité la sourate al-Fâtiha, nous soufflons dans nos mains et nous les passons sur tout notre corps. Pouvons-nous savoir le sens de cela pour faire profiter nos enfants et nous-mêmes de leur bienfait ?
Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Premièrement : L’habitude que les gens ont prise de réciter la sourate al-Fâtiha à la suite des réunions n’a aucun fondement dans la Charia (législation musulmane) et le faire régulièrement est une Bid‘a (une hérésie).
Ce qui est permis, c’est de dire à la fin de l’assemblée : « Subhanak Allahumma wa bihamdeka, ach-hadu al la 'ilaha illa ante, astaghfiruka wa atûbou ilayka (Gloire et pureté à Toi, ô Seigneur, et à Toi la louange. J’atteste que nul n'est digne d'être adoré en dehors de Toi. Je Te demande pardon et me repens à Toi). » Al-Tirmîdhi rapporta un hadith où le Prophète () dit :
« Quiconque prend part à une réunion et se lance dans le verbiage, puis dit avant de la quitter : 'Subhanak Allahmma wa bihamdeka, (Gloire et pureté à Toi, ô Seigneur …)'. Allah lui pardonnera les fautes qu’il aura commises durant cette assemblée.»
Deuxièmement : si un individu ou un de ses proches tombe malade, il peut réciter les sourates protectrices (al-Falaq (L’Aube naissante) et Les Hommes (al-Nâs) ou n'importe quelle autre sourate, puis souffler dans ses mains et les passer sur tout le corps sans oublier l’endroit douloureux.
Ceci conformément à ce hadith de ‘Aïcha qui dit : « Lorsque le Prophète () avait mal quelque part, il récitait les sourates protectrices et soufflait dans ses mains qu’il passait ensuite sur son corps. A l’agonie, je l'ai fait à sa place. »
Mouslim rapporta le même hadith où ‘Aïcha dit : « Lorsqu’une personne de sa famille tombait malade, le Prophète () récitait les sourates protectrices, soufflait dans ses mains et les passait sur lui. Lorsqu’il fut à l’agonie, je me suis mis à réciter, à souffler dans ses mains et à les lui passer sur son corps parce que ses mains étaient plus bénies que les miennes.
Il est à noter que le mot « Nafth » mentionné dans ce hadith est par définition un souffle sans salive ou avec une très légère quantité de salive.
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