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La conversion à l’Islam de la chinoise Maio

La conversion à l’Islam de la chinoise Maio

La chinoise Maio Chan, qui a environ quarante ans, n’a pas choisi d’embrasser n’importe quelle religion ; en effet, nous allons voir ici l’histoire de la conversion à l’Islam de cette dernière.
Maio Chan, qui a pris pour prénom musulman Aïcha en référence au prénom de l’épouse, qu’Allah l’agrée, du Prophète (), va donc elle-même nous raconter son histoire : « Mon père, qui travaille comme professeur dans une université chinoise, me rappelle de temps en temps que nos ancêtres étaient musulmans, mais ces derniers abandonnèrent l’Islam après avoir quitté leur région d’origine, dans le sud de la Chine, pour s’installer dans le nord, là où ils habitaient désormais ils ne trouvèrent aucune mosquée ni aucun musulman, par conséquent ils délaissèrent peu à peu la pratique de la prière, puis de la Zakât. C’est ainsi que la génération qui vint après ces ancêtres fut élevée complètements dans l’idéologie communiste qui ne reconnaît aucune religion et nie l’existence d’un créateur de ce monde.
Aïcha ajoute : « Je ne prêtais pas attention à ce que disait mon père lorsqu’il me racontait cette histoire familiale, je la considérais comme un héritage sans intérêt et je ne voyais rien de glorieux à la rappeler, je vivais alors une vie ne comportant aucune limite, tout ce que je voulais faire je le faisais sans craindre quoi que ce soit, en fait, je ne me conformais qu’aux lois qui régissent le pays ».
Complétant son récit, Aïcha nous dit : « A cette époque, ma grande sœur était partie pour Dubaï afin de travailler, et après un an de présence dans ce pays, elle nous envoya une lettre dans laquelle elle nous disait qu’elle avait trouvé le bonheur absolu, nous nous étonnâmes grandement de ses propos et nous nous dîmes alors qu’elle avait gagné des choses fort précieuses, mais elle ajoutait en fait dans sa missive qu’elle avait découvert Allah qui est la Vérité, qu’elle avait vécu une renaissance et qu’elle s’était convertie à l’Islam. Sur le moment j’ai pensé que cette nouvelle allait provoquer la colère de mon père, mais c’est le contraire qui se produisit ; en effet, il fut très heureux lorsqu’à la lecture de cette lettre il apprit que ma sœur Maryam avait embrassé l’Islam. Suite à sa réaction positive, je demandai à mon père s’il aurait fait montre de la même joie si c’était moi qui m’étais convertie à l’Islam ou à une toute autre religion, il me répondit qu’il savait au plus profond de lui que l’Islam était la religion de la Vérité et qu’il allait faire une recherche très approfondie afin d’avoir la confirmation de ce sentiment ».
Aïcha, la nouvelle musulmane, poursuit son récit et nous dit : « L’idée d’une possible conversion à l’Islam en ce qui me concerne commença à devenir plus claire lors de mon voyage à Dubaï. Ma sœur m’y accueillit avec une attitude qui ne m’était pas coutumière, je ne l’avais jamais vue agir et se comporter ainsi avant. Ainsi, elle portait les vêtements des musulmanes ; elle lisait assidûment un livre qu’elle vénérait beaucoup et qu’elle plaçait dans des endroits surélevés dans la maison, j’ai su par la suite qu’il s’agissait évidemment du Noble Coran ; elle faisait des mouvements sur un petit tapis qu’elle gardait toujours propre, j’ai su ensuite qu’elle accomplissait la prière des musulmans par laquelle le croyant se rapproche de son Créateur, exalté soit-Il. Je décidai de demander à ses amis le secret des changements qui se produisirent chez ma sœur. Ces derniers me répondirent qu’elle s’était simplement convertie à l’Islam et qu’elle avait embrassé la religion du Prophète Mohammed ().
Aïcha, continuant l’histoire de sa conversion, déclare en outre : « Lors de ma présence chez ma sœur, celle-ci me donna à lire de nombreux livres traitant de l’Islam de manière simple et concise, lorsque j’en terminais un, elle m’en donnait un autre, et ce, jusqu’à ce que survienne le moment décisif où je lui demandai enfin comment je pouvais devenir musulmane, à ce moment-là le visage de ma sœur s’illumina du fait de la joie qu’elle ressentit en entendant ce que je venais de dire, elle dit donc à plusieurs reprises : Allahu Akbar, Allahu Akbar (Allah est le plus Grand). Puis elle m’emmena voir des sœurs musulmanes de nationalité chinoise afin qu’elles m’expliquent quelques concepts islamiques comme l’unicité d’Allah, exalté soit-Il, car, en effet, Il est le Seul Créateur de ce monde, elles me dirent également que les prophètes ont tous été envoyés par Allah, exalté soit-Il, afin qu’ils détournent les gens de l’adoration du matériel qui domine beaucoup de gens et les amènent à adorer Allah, exalté soit-Il, elles m’expliquèrent en sus que le Prophète () a été envoyé par Allah, exalté soit-Il, afin qu’il corrige les erreurs que commettaient les gens dans leurs adorations et leur compréhension de la religion et que Mohammed () était le Sceau des prophètes, que la paix soit sur eux tous ».
Au sujet du Noble Coran, voici ce que dit Aïcha : « Lorsque j’entends le Noble Coran lu par les récitateurs arabes, je ressens comme un flux de foi qui irradie tout mon corps, je sens que je plane dans un espace ouvert immense et vaste dans lequel il se passe des choses extraordinaires que je ne peux pas décrire ». Puis elle ajoute enfin : « Je n’ai entendu que quelques éléments de la biographie du Prophète () ; cependant, j’ai tout de suite ressenti qu’il (Salla Allahou Alalihi wa Sallam) était la meilleure des créatures depuis le début de la création jusqu’au Jour du Jugement ».
 

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