Je compte m’associer avec ma sœur et deux autres personnes pour le sacrifice d’un veau. Moi et ma sœur avons chacun un septième. Mon père aura le reste du tiers. Nous sommes d’accord pour prendre le tiers du veau : moi le septième, ma sœur le septième, mon père le reste de notre tiers. Les autres personnes auront chacun un tiers : soit de 5 à 6 personnes se partageront cette bête. Mon père n’aura qu’une petite partie comme si c’était une aumône.
Est-ce qu’il est permis d’agir ainsi ? Cela nous sera-t-il compté à tous comme un sacrifice d’Al-Adha ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le minimum requis pour que votre sacrifice soit valide est que votre part du veau soit d’un septième. Tant que votre part et que la part de votre sœur atteint cette proportion, votre sacrifice à tous les deux est suffisant pour être valide. Et il n’est pas une condition que tous les participants au sacrifice de cette bête aient l’intention de le faire à titre de sacrifice pour Al-Adha. Si un des participants le fait avec l’intention de consommer la viande, un autre pour en faire aumône, ou qu’un autre participe à moins d’un septième, alors cela ne nuit en rien à qui a émis l’intention de faire le sacrifice d’Al-Adha.
Al-Bahûtî, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Il n’y a aucune incidence à ce que tous les participants au sacrifice de cette bête aient la volonté de le faire en vue de se rapprocher d’Allah, ou que seuls certains d’entre eux avaient cette intention et les autres pour consommer la viande puisqu’à partir du moment où la partie du fidèle est suffisante pour valider son sacrifice, sa récompense n’est pas diminuée parce que les autres participants avaient une autre intention. Il en est de même si les participants ont tous la volonté de le faire pour se rapprocher d’Allah mais pour des raisons différentes. Par exemple, un fidèle le fait parce qu’il accomplit le Hajj selon le rite Tamattu’, un autre selon le rite Qirân, un autre parce qu’il a délaissé un acte obligatoire du Hajj, et ainsi de suite. Ce qui justifie ce statut est que le partage de la bête dans ce cas vise à distinguer le droit de chacun. Il ne s’agit pas d’une vente. Aussi, le fait que le Prophète () a intimé l’ordre de s’associer pour sacrifier de telles bêtes alors que la sunna du sacrifice est d’en manger et d’en offrir, cela est une preuve qu’il est bien permis de partager la bête puisque c’est par ce biais qu’on peut parvenir à cette fin. » Fin de citation.
Et Allah sait mieux.
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