J’ai prêté 60.000 à trois personnes à parts égales. Je les ai informés qu’il devait me rendre l’argent au moment convenu. Ils n’ont pas été en mesure de le faire pour des raisons qui leur sont propres. J’ai besoin de cet argent. Ils m’ont dit de faire un emprunt usuraire et qu’ils se chargeraient de régler les intérêts. M’est-il permis de faire un emprunt et de répartir la part d’intérêt usuraire entre eux avec leur accord ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il est obligatoire d’accorder un délai supplémentaire à un débiteur conformément à ce verset : « Si le débiteur n’est pas en mesure de rembourser ses dettes, accordez-lui un délai jusqu’à ce qu’il redevienne solvable. Mais il est préférable pour vous de lui consentir une remise de dette [totale ou partielle.], si seulement vous saviez ! » (2/280).
En revanche, lui accorder un délai en échange d’un surplus qu’il devra payer, par exemple, en faisant payer au débiteur les gains du prêt qu’il a contracté, cela correspond exactement à l’usure pratiquée avant l’islam et pour lequel Allah menace quiconque s’y adonne de lui faire la guerre et d’anéantir ses biens. Dans livre Al-Muwatta, selon Zayd ibn Aslam : « Avant l’islam, l’usure consistait à ce qu’un créditeur accorde un délai à son débiteur jusqu’à une date convenue et qu’une fois celle-ci arrivée, il lui dise : tu règles ta dette ou tu t’engages à me donner davantage que ce que tu me dois ? Si le débiteur lui réglait la dette de suite, il récupérait son dû. Sinon, il ajoutait une somme supplémentaire à la dette qui lui incombait en échange d’un délai supplémentaire pour la régler. » Fin de citation.
Dans le décret publié par le conseil de jurisprudence islamique, organe de l’association de la conférence islamique, au sujet de la vente par traites :
« Si l’acheteur, qui est donc le débiteur, tarde à régler les traites qui lui incombent au-delà du délai convenu, alors il n’est pas permis de l’obliger à régler une somme supplémentaire à ce qu’il doit par une condition posée au préalable ou non puisque cela relève de l’usure qui est interdite en islam. » Fin de citation.
Et Allah sait mieux.
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