Un hadith sahih dit que l’homme sera interrogé en premier sur sa prière, si elle est bonne alors il réussi, si elle est mauvaise alors le reste sera mauvais. Qu’en est-il d’un homme qui a eu une vie de négligence de la prière mais qui, dans les dernières années de sa vie se sera sincèrement repenti a Allah et se sera attaché fermement a la prière et aux actes pieux ? Car il aura négligé ou abandonné la prière une grande partie de sa vie mais se sera repenti et aura cherché une bonne fin ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Celui qui se repent d’avoir délaissé la prière ou d’y avoir fait preuve de négligence, Allah, exalté soit-Il, lui pardonne les manquements et abandons passés. Même la mécréance — qui constitue le péché le plus grave — lorsqu’un serviteur s’en repent, Allah accepte sa repentance et lui pardonne ce qui a précédé. À plus forte raison pour les péchés moindres que cela. Allah, le Très-Haut, dit :
« Dis à ceux qui ont mécru : s’ils cessent, on leur pardonnera ce qui s’est déjà passé. » (Coran 8/ 38)
Cependant, la majorité des juristes estiment que la repentance de celui qui a délaissé la prière n’est complète que s’il rattrape toutes les prières qu’il a manquées, même si elles sont nombreuses.
C’est également l’avis que nous adoptons, car la dette envers Allah est la plus digne d’être acquittée — comme cela est rapporté de manière concordante — et la prière constitue une dette : la responsabilité n’en est levée qu’en l’acquittant.

Et Allah sait mieux.