Islam Web

  1. Ramadan
  2. Les miracles scientifiques dans le Coran

Les faits de la vie confirmés par la science

Les faits de la vie confirmés par la science

La philosophie matérialiste est à la base de la théorie de l’évolution. Le matérialisme repose sur la supposition que tout ce qui existe est de la matière. Selon cette philosophie, la matière a toujours existé, elle continuera d’exister pour toujours, et il n’y a rien qui existe à l’exception de la matière. Afin d’étayer leur affirmation, les matérialistes ont recours à une logique appelée ‘réductionnisme’. C’est l’idée selon laquelle les choses qui ne sont pas observables peuvent également être expliquées par des causes matérielles.

Pour rendre les choses plus claires, prenons l’exemple de l’esprit humain. Il est évident que l’esprit ne peut pas être touché ni vu. De plus, il n’a pas de centre dans le cerveau humain. Cette situation nous conduit inévitablement à la conclusion que l’esprit est un concept situé au-delà de la matière. Par conséquent, l’être que nous appelons ‘moi’ qui pense, aime, s’énerve, s’inquiète, ressent du plaisir ou de la douleur, n’est pas une entité matérielle, au même titre qu’un canapé, une table ou une pierre.

Les matérialistes, cependant, affirment que l’esprit est ‘réductible à la matière’.  Selon le point de vue matérialiste, penser, aimer, s’inquiéter, ainsi que toutes nos activités mentales, ne sont que des réactions chimiques qui se produisent entre les atomes dans le cerveau. Les sentiments d’amour et de peur ne sont que des réactions chimiques dans certaines cellules de notre cerveau. Le célèbre philosophe matérialiste Karl Vogt a mis l’accent sur cette logique avec ses paroles célèbres : « Tout comme le foie sécrète la bile, notre cerveau sécrète la pensée. » [Encyclopedia Britannica] Cependant, la bile est de la matière, tandis que rien ne prouve que la pensée est semblable.

L’un des traits caractéristiques les plus importants de ce tableau est ‘l’information’ qui est présente dans la nature et qui ne peut jamais être réduite à la matière.

La matière ne peut pas produire de l’information

Il y a de l’information, incroyablement complète, contenue dans l’ADN des êtres vivants. Quelque chose d’aussi petit que 1/100 000e de millimètre contient une sorte de ‘banque de données’ qui spécifie tous les détails physiques du corps d’une chose vivante. De plus, le corps contient également un système qui lit cette information, l’interprète, et effectue la ‘production’, en conformité avec elle. Dans toutes les cellules vivantes, les informations contenues dans l’ADN sont ‘lues’ par différentes enzymes et des protéines sont produites, conformément à ces informations. Ce système rend la production de millions de protéines possibles à chaque seconde, avec le type de protéines requis pour des endroits spécifiques, nécessaires dans notre corps. De cette façon, les cellules oculaires mortes sont remplacées par des vivantes, et de vieilles cellules sanguines sont remplacées par de nouvelles.

À ce stade-ci, considérons l’affirmation du matérialisme : est-il possible que les informations contenues dans l’ADN puissent être réduites à de la matière, comme les matérialistes le suggèrent ? Ou bien, en d’autres termes, peut-on admettre que l’ADN soit simplement une collection de parcelles de matière, et que les informations qu’il contient ont vu le jour à la suite des interactions aléatoires de ces parcelles de matière ?

Toutes les recherches scientifiques, les expériences et les observations effectuées au cours du 20e siècle de notre ère démontrent que la réponse à cette question est un ‘non’ définitif. Le directeur de l’Institut de Physique et de Technologie Fédéral Allemand, le professeur Dr Werner Gitt, a ceci à dire sur la question :

« Un système de codage implique toujours un processus intellectuel non-matériel. Une matière physique ne peut pas produire un code d’information. outes les expériences démontrent que n’importe quelle information créative est la représentation de quelque ‘donneur d’idée’ qui a exercé son libre  arbitre, et qui est doté d’un esprit intelligent. Il n’y a aucune loi connue de la nature, aucun procédé connu, ni aucune séquence d’événements connue qui peut donner naissance, par elle-même, à de l’information dans la matière. » [Werner Gitt, In the Beginning Was Information].

Les propos de Werner Gitt résument les conclusions de la ‘théorie de l’information’, développée au cours des 50 dernières années, et acceptée comme une partie de la thermodynamique. La théorie de l’information étudie l’origine et la nature de l’information dans l’Univers. La conclusion à laquelle les théoriciens de l’information sont arrivés, à la suite de longues études, est que :

« l’information est une chose différente de la matière. Elle ne peut jamais être réduite à la matière. L’origine de l’information et celle de la matière physique doivent être étudiées séparément. »

Par exemple, pensons à la source d’un livre. Un livre est composé de papier, d’encre, et des informations qu’il contient. Le papier et l’encre sont des éléments matériels. Leur source est de la matière : le papier est fait de cellulose et l’encre est constitué de certains produits chimiques. Toutefois, les informations contenues dans le livre sont immatérielles. Elles ne peuvent avoir une source matérielle. La source de l’information dans chaque livre est l’esprit de la personne qui l’a écrit.

De plus, cet esprit détermine comment le papier et l’encre seront utilisés. Un livre prend forme, tout d’abord, dans l’esprit de l’auteur. L’auteur construit une chaine de logique dans son esprit et ordonne ses phrases. Dans un deuxième temps, il leur donne une forme matérielle, c’est-à-dire qu’il traduit les informations contenues dans son esprit en lettres, en utilisant un stylo, une machine à écrire ou un ordinateur. Par la suite, ces lettres sont imprimées par une maison d’édition et prennent la forme d’un livre composé de papiers et d’encre.

Nous pouvons donc affirmer cette conclusion générale :

« Si de la matière physique contient de l’information, celle-ci doit avoir été conçue par un esprit qui possédait cette information en question. Tout d’abord, il y a l’esprit. Cet esprit convertit l’information qu’il possède en matière, ce qui constitue l’acte de conception. »

L’origine de l’information dans la nature

Lorsque nous appliquons cette définition scientifique de l’information à la nature, un résultat très important s’ensuit. Il en est ainsi parce que la nature déborde d’informations (par exemple, dans le cas de l’ADN, et étant donné que cette information ne peut pas être réduite à la matière, elle tire donc sa source au-delà de la matière.) Ce fait est révélé dans le verset suivant du Coran (selon la traduction du sens) :

« Ils dirent : ‘Gloire à Toi ! Nous n’avons de savoir que ce que Tu nous as appris. Certes, c’est Toi l’Omniscient, le Sage. » (Coran 2/32)

L’un des plus grands défenseurs de la théorie de l’évolution, George C. Williams, a admis cette réalité, que la plupart des matérialistes et des évolutionnistes sont réticents à voir. Williams a défendu, avec force, le matérialisme pendant de nombreuses années, mais dans un article, qu’il a écrit en 1995, il déclare l’inexactitude de l’approche matérialiste (réductionniste) qui tient tout pour de la matière :

« Les biologistes évolutionnistes n’ont pas réussi à se rendre compte qu’ils travaillent avec deux domaines plus ou moins incommensurables : celui de l’information et celui de la matière. Ces deux domaines ne seront jamais réunis dans quelque sens que ce soit, que le terme ‘réductionnisme’ implique habituellement. Le gène est un assemblage d’information, et non un objet. En biologie, lorsque vous parlez de choses comme les gènes, les génotypes et le matériel génétique, vous parlez à propos d’information et non à propos d’une réalité physique, objective. Cette absence de descripteurs, partagés, fait de la matière et de l’information, deux domaines distincts d’existence qui doivent être analysés séparément, selon leurs propres conditions. » [George C. Williams, The Third Culture: Beyond the Scientific Revolution].

Par conséquent, contrairement à l’hypothèse des matérialistes, la source de l’information dans la nature ne peut pas être la matière, elle-même. La source d’information n’est pas la matière, mais une Sagesse supérieure, se situant au-delà de la matière. Cette Sagesse existait avant la matière. La matière a été amenée à l’existence, a été formée et organisée par le Créateur des cieux, de la Terre, et tout ce qui existe. 

 

Articles en relation