Allah m'a fait la grâce de guérir d'une sorcellerie très ancienne. Je suis actuellement encore en phase de guérison, si Allah le veut. Cependant, le mal (l'entité) était concentré dans ma tête, et il m'est devenu difficile d'accomplir les actes d'obéissance, comme me concentrer sur les sens du Coran, prier la nuit (qiyam al-layl), ou accomplir la prière. Mon cœur n'arrive plus à être humble (khushu'), je n'arrive pas à me concentrer sur ce que je dis, j'oublie parfois à quelle unité de prière (rak'a) j'en suis, et d'autres fois je mélange les sourates, et j'oublie si j'ai fait mes ablutions ou non. Louange à Allah en toute circonstance. Allah accepte-t-Il de tels actes d'obéissance incomplets ? Je sens que ma motivation (himma) s'est affaiblie, et la plupart du temps, je n'arrive plus à me lever pour accomplir les actes d'adoration en raison de cette intense faiblesse de motivation. Merci à vous.

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Nous demandons à Allah de t'accorder une guérison complète. Nous te recommandons de poursuivre la Roqya (exorcisme légal) et de multiplier les invocations jusqu'à ce que tu sois guérie de ce dont tu souffres.
Tu dois écouter fréquemment le Coran, fréquenter des femmes pieuses et lire des livres attendrissants (sur la spiritualité) et les biographies des pieux prédécesseurs (Salaf).
Sache qu'il est espéré que celui qui avait l'intention sincère d'accomplir un acte d'obéissance, mais en a été incapable pour une raison donnée, obtienne la récompense de ce qu'il avait l'intention de faire.
Ceci est basé sur ce qu'a rapporté Al-Boukhari, d'après Anas ibn Malik (qu'Allah soit satisfait de lui) : Le Messager d'Allah () revenait de l'expédition de Tabouk, et en s'approchant de Médine, il dit : «Il y a à Médine des gens qui, chaque fois que vous avez parcouru une distance ou traversé une vallée, étaient avec vous. » Ils dirent : « Ô Messager d'Allah, alors qu'ils sont à Médine ? » Il répondit : « Alors qu'ils sont à Médine ; Un empêchement les a retenus. »
Al-Boukhari a également rapporté [un hadith] marfû' (attribué au Prophète) : «Lorsque le serviteur tombe malade ou voyage, il lui est inscrit l'équivalent de ce qu'il faisait lorsqu'il était résident et en bonne santé. »
Et d'après Abu Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète () a dit : « Quiconque fait parfaitement ses ablutions, puis se rend à la mosquée et trouve que les gens ont déjà prié, Allah (Exalté soit-Il) lui donne la même récompense que celui qui l'a priée et y a assisté, sans que cela ne diminue en rien leur propre récompense. » (Rapporté par Al-Hakim qui l'a authentifié et Al-Dhahabi est du même avis que lui).
Cheikh al-Islam [Ibn Taymiyya] a dit dans Majmû' al-Fatawa (23/236) : « Telle est la "règle de la Législation" (Shari'a) : celui qui avait l'intention ferme d'accomplir un acte et a fait ce qu'il pouvait en ce sens, est considéré comme l'ayant accompli. Celui qui avait l'habitude d'accomplir une œuvre en état de bonne santé et de résidence, son intention est qu'il l'accomplisse toujours. Ayant fait ce qu'il pouvait durant sa maladie ou son voyage, il est considéré comme l'ayant accomplie. Comme il est rapporté dans les Sunan : concernant celui qui se purifie chez lui, puis se rend à la mosquée pour accomplir la prière en commun, mais la trouve déjà terminée, il lui est inscrit la récompense de la prière en commun. Et comme cela est authentifié dans le Sahih, d'après sa parole () : {Il y a à Médine des hommes qui, chaque fois que vous avez parcouru une distance ou traversé une vallée, étaient avec vous. Ils dirent : Alors qu'ils sont à Médine ? Il dit : Alors qu'ils sont à Médine, l'excuse les a retenus.} Et Allah (le Très-Haut) a dit : {Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux – autres que les invalides – et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier d'Allah...} (Coran 4/95). Ceci, et d'autres textes similaires, démontrent que celui qui est excusé se voit inscrire la même récompense que celui qui est en bonne santé, si son intention était d'accomplir l'acte et qu'il a fait ce dont il était capable. » Fin de citation.
Sache que l'expression : (Allah accepte-t-Il de tels actes d'obéissance incomplets ?) ne nous est pas claire. Il est possible qu'il y ait eu une omission. Tu peux nous clarifier ce que tu veux dire dans un message ultérieur.

Et Allah sait mieux.