Une femme qui jeûne peut-elle subir des analyses génétiques ? Elles consistent à prélever dans l’utérus un liquide pour vérifier l’existence (ou non) du cancer. Doit-elle après cela effectuer le Ghusl (grandes ablutions) comme après les rapports conjugaux ou lui suffira-t-il de faire seulement les petites ablutions ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Nous devons attirer l’attention de cette sœur sur le fait qu’il est interdit de dévoiler les parties intimes de son corps, sauf en cas de nécessité ou de besoin valant nécessité, et qu’elle ne doit pas effectuer cet examen s’il n’y a pas de symptômes d’une maladie. Sinon, cet examen sera licite, tout en prenant en considération qu’une chose est qualifiée de nécessaire uniquement lorsqu’on ne peut vraiment pas faire autrement.
Quant à son jeûne, il reste valide, car le jeûne n’est pas rompu si on fait entrer une chose dans la vulve. Cependant, si elle refait ce jour de jeûne, cela sera plus prudent et plus à même de l’en rendre quitte, car certains jurisconsultes estiment que le jeûne d’une femme est rompu si l’on fait pénétrer une chose dans sa vulve. Si l’examen médical est effectué sans cela, son jeûne est valide selon tous les oulémas.
Elle ne doit pas effectuer le Ghusl comme elle le fait après les rapports conjugaux, car le Ghusl suite à un état d’impureté majeure ne se fait que lorsque le bout du pénis de l’homme pénètre dans le vagin de la femme, ou lorsque l’éjaculation a lieu d’un coup et elle est accompagnée d’un sentiment de plaisir, ce qui n’est pas le cas pour de cette femme, il lui suffit donc de faire seulement sa toilette intime et les petites ablutions.