salaam aleykum Il y'a quelques annees, je venais de debarquer aux usa, etant jeune et pas tres connaissant de ma religion, j'avais recu des cartes de credit. Et malheureusement, je dois de l'argent a ces compagnies, pas mal d'argent. Devrais-je m'acquitter de ces dettes, sachant que c'est de l'usure ou devrais-je les ignorer? Notez que maintenant j'essaie de suivre les precepts de l'islam a la lettre et que j'ai refuse meme des propositions de cartes de credit de la banque. Jazakumullah khayran.

Louange à Allah.  Paix et Salut sur Son Prophète.

Cher frère,

Il vous incombe de rembourser les dettes que vous avez contractées par le biais de ces cartes sans tenir compte des intêrets usuraires qui en découlent, afin de vous décharger de toute responsabilité, et de rendre le dépôt  Ã  son ayant-droit. Vous devez de même vous repentir à Allah, Exalté soit-Il, pour avoir utilisé ces cartes, et ce en vertu du verset suivant: "Certes, Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants-droit" (Sourate 4/Verset 58)

Ainsi que du verset suivant :

"les croyants ! Craignez Allah ; et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants."(Sourate 2/ Verset 278)

Le fait que ces dettes appartiennent à des mécréants qui pratiquent l'usure n'influe pas sur ce que nous avons mentionné, car vous êtes entré dans leur pays en contractant avec eux une convention de confiance. Il vous est impératif de tenir votre engagement envers eux, comme il faut savoir que cet argent est leur propriété, il ne vous est donc permis de le prendre que d'une façon autorisée par la Charia. La tricherie et la trahison ne font pas partie des cas justifiant un tel acte.

Il est bien connu que les enfants d'Israël pratiquaient l'usure et dévoraient les biens des gens injustement, comme Allah, Exalté soit-Il, le mentionne dans ce verset : "et à cause de ce qu'ils prennent des intérêts usuraires - qui leur étaient pourtant interdits - et parce qu'ils mangent illégalement les biens des gens. A ceux d'entre eux qui sont mécréants Nous avons préparé un châtiment douloureux".

(Sourate 4/Verset 161)

Pourtant, le Prophète, , a contracté avec eux des achats, ventes, emprunts et autres, et a respecté les droits résultants de ces transactions.