Quel est le statut de la publication de l’image du corps d’un homme avec des vêtements classiques et d’apposer sur son visage un rond sur lequel j’inscris le nom d’un successeur des compagnons, celui d’un savant, pour indiquer que c’est lui dont il s’agit ? Cela est-il considéré comme une représentation interdite de ces hommes ou est-ce normal ? Beaucoup de frères le font, est-ce normal de le faire aussi avec les compagnons et les prophètes ? Parce que j’évite de le faire avec eux. Qu’Allah vous récompense par un bien.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Cette question est en lien avec deux faits :
Le premier : la question des images en tant que telles. Il nous semble que les images auxquelles fait référence l’auteur de la question sont des images numériques uniquement.
Si c’est le cas, ces images numériques ne sont pas incluses dans le cas de celles qui sont interdites puisqu’elles ne correspondent à aucune réalité, elles n’apparaissent que par le biais des appareils de chacun si leurs propriétaires font ce qu’il faut pour les faire apparaitre. Ce cas est proche d’une image qui se réfléchit sur un miroir ou autre cas similaire et qui ne renvoie à aucune image réelle fixe.
Aussi, poser un rond sur le visage pour dissimuler les traits du visage, c’est comme si on l’avait effacé. Or, le fait que le visage ou la tête n’apparaisse pas est justement ce qui est pris en compte dans l’interdiction de la représentation d’un être vivant.
Le deuxième : le fait que l’image indique qu’il s’agit d’un compagnon, d’un successeur, d’un savant de la communauté, en inscrivant son nom dans le rond posé sur le visage. Ceci nécessite un développement et dépend de la nature de la publication et de son contenu.
Si le contenu est en lien avec le nom lié à l’image, certaines de ses qualités ou de son héritage scientifique ou de prédication, alors il ne nous semble pas que cela soit interdit.
Mais si la publication comprend des propos superflus, des futilités, et à plus forte raison, ce que la religion n’agrée pas, alors écrire le nom du compagnon ou du successeur est considéré comme les mépriser et les déprécier et cela s’oppose avec le devoir de les vénérer et de les honorer. On doit donc éviter de le faire.
Mais délaisser tout cela est bien mieux. Car il n’y a aucune nécessité qui pousse à inscrire le nom de cette façon – même en effaçant le visage.
Et Allah sait mieux.
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