Le père de mon époux est décédé il y a six mois et son épouse - qui n'est pas la vraie mère de mon époux - nous réclame la moitié restante de sa dot. Lui est-il permis de la percevoir malgré que son époux soit décédé et ne l'avait pas répudiée ? J'ai l'impression qu'elle réclame cela par avidité et rien de plus mais malgré cela, nous ne voulons pas faire preuve d'une quelconque injustice concernant ses droits mais nous voulons plutôt suivre les enseignements du Coran dans toutes nos affaires. Que nous conseillez-vous ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si un époux décède avant d'avoir versé à son épouse le reste de sa dot, alors cela est considéré comme une dette qu’il doit rembourser et son épouse a le droit de la réclamer avant que l'héritage ne soit partagé : ainsi, elle prend le reste de sa dot puis sa part légale de l'héritage avec le reste des héritiers. Il en est ainsi car le Mu'akhkhar (partie de la dot payée après le mariage) est une dette à la charge du défunt et le remboursement de la dette est prioritaire sur le droit des héritiers à percevoir leur part d’héritage et reste exigible après le décès. Il faut donc s'en acquitter en premier à partir de l'héritage et la rembourser à son ayant droit, puis partager ce qu'il reste de l'héritage. Partant, il faut donner à l'épouse le reste de sa dot car c'est son droit.
Et Allah sait mieux.
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