Je suis parti faire le pèlerinage cette année et il y avait une foule immense, j’ai emmené avec moi ma femme et mes enfants, qui sont petits. Au deuxième jour de la lapidation des stèles, le jour d’al-Ta’ajul, j’ai fait la lapidation avant le déclin du soleil de son zénith car, en raison de la foule, j’avais peur pour mes enfants. Cela est-il valide ? Au cours des jours précédents ma femme m’avait délégué pour lapider les stèles car nous avions peur de prendre les enfants avec nous au milieu de la foule, est-ce que cela est permis ?
La louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager Mohammed ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Lapider les stèles avant que le soleil ne décline de son zénith n’est pas valable selon la majorité des savants et c’est l’avis prédominant selon nous. Il est obligatoire, pour celui qui a lapidé les stèles avant le déclin du soleil, de rattraper son geste en égorgeant une bête à la Mecque et en distribuant sa viande aux pauvres du Haram. S’il en est incapable, alors il doit jeûner dix jours, et s’il a lapidé la stèle avant le déclin du soleil de son zénith en imitant aveuglément un savant en qui il a confiance, alors nous espérons si Allah, exalté le veut qu’il n’a commis aucun péché.
Quant au fait que votre femme vous ait délégué pour la lapidation, si c’était le seul moyen de protéger vos enfants et si vous craigniez pour elle si elle partait toute seule pour lapider les stèles pendant que vous gardiez les enfants, alors c’était une excuse qui autorisait votre femme à vous déléguer pour lapider les stèles à sa place.
Par contre si elle était capable d’accomplir ce rite sans craindre un quelconque dommage, alors vous avez mal agi en la remplaçant pour la lapidation. Cette lapidation n’est pas valide pour elle et elle doit obligatoirement égorger une bête et distribuer sa viande aux pauvres du Haram. Si elle en est incapable alors elle doit jeûner dix jours. Un seul sacrifice est requis pour celui qui a délaissé entièrement la lapidation. Il est dit dans l’ouvrage Charh al Muntâha : si l’on retarde la lapidation des stèles jusqu’à la fin des jours de Tachrîq, alors une Fidya est obligatoire selon la parole d’Ibn ‘Abbâs, et de son père : ‘Celui qui a délaissé ou oublié un rite doit faire couler le sang’. »
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