Le comité religieux qui supervise la construction d’une mosquée, souhaiterait lancer un projet susceptible de générer des fonds au profit de la mosquée. Le projet en question consiste à recueillir (sans contrepartie) les peaux des bêtes sacrifiées pendant l’Aïd après l’accomplissement des rites, pour les vendre à des entreprises spécialisées dans l’industrie du cuir. Les recettes de cette vente iraient alors à la construction de la mosquée. Quel est le jugement sachant que les propriétaires de ces peaux sont au courant de cette opération ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager Mohammed ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Les peaux des bêtes sacrifiées peuvent être utiles à plusieurs choses. Si leurs propriétaires en font l’aumône à l’association mentionnée et que celle-ci les vend et profite de leur prix pour la construction de la mosquée, cela est permis.
Les savants affirment que celui qui fait un sacrifice a le droit de tirer bénéfice de la peau de sa bête. Il peut aussi la donner en aumône, l’offrir ou la prêter. Ils ont cependant divergé sur la permission de la vendre. Les trois imams, Mâlik, Ahmad et Châfi’î, qu’Allah leur fasse miséricorde, sont d’avis que cela n’est pas permis. Abû Hanîfa, Hasan al-Basrî et d’autres, qu’Allah leur fasse miséricorde, sont au contraire d’avis qu’il est permis de la vendre.
En tout cas celui qui a accompli un sacrifice ne doit pas vendre la peau de la bête sacrifiée mais il peut la donner en aumône à ce comité et ce dernier peut l’utiliser comme il veut, y compris la vendre dans le but évoqué.
Et Allah sait mieux.
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