Le défunt est-il informé du nom de qui invoque en sa faveur en ce monde ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
De tous les recueils de la Sunna sur lesquels nous nous sommes penchés en plus des ouvrages des savants, nous n’avons pas pris connaissance de ce qui indiquerait qu’un défunt est informé du nom de qui invoque en sa faveur.
Un texte qui n’est pas tout à fait explicite va dans ce sens. C’est un hadith rapporté par Ahmad et Ibn Mâjah dans lequel le Prophète () a dit : « Un homme sera élevé en degrés au paradis et il dira : comment ai-je pu être élevé à ce niveau ? On lui dira : Parce que ton fils a imploré le pardon d’Allah pour toi. » Fin de citation.
Nous avons dit que ce hadith n’est pas tout à fait explicite pour deux raisons :
La première : Il est possible que cela ait lieu le jour de la résurrection et non pas dans le monde intermédiaire, le Barzakh, qui correspond à l’espace de temps entre la mort de l’homme et sa résurrection. Dans une version de ce hadith rapporté par Al-Tabrânî, il est dit : « Le jour de la résurrection, une quantité de bonnes actions grande comme des montagnes sera attribuée à un homme qui dira : Comment ai-je pu obtenir cela ? Et on lui dira : Parce que ton fils a imploré le pardon d’Allah pour toi. »
La deuxième : Le nom de l’enfant en question n’est pas mentionné. Il est juste dit que c’est un de ses enfants. Il est possible que son nom lui soit communiqué et qu’on lui dise c’est ton enfant qui s’appelle untel. Mais il est possible qu’on se contente de lui dire que c’est un de ses enfants sans préciser son nom.
Dans un hadith dont l’authenticité n’est pas avérée mais est jugé faible. Un hadith rapporté par Al-Tabrânî dans son Mu’jam Al-Awsat, il est dit : « Il n’est pas une maison qui fait une aumône en faveur d’un de leur défunt sans que l’ange Djibrîl ne vienne offrir la récompense de cette aumône à ce défunt sur un plateau de lumière. Il se tient devant sa tombe et dit : 'ô occupant de cette profonde tombe, voici un cadeau que t’ont offert les membres de ta famille. Accepte-le.' Il le fait entrer dans la tombe et le défunt s’en réjouit, tout heureux. Ses voisins qui n’ont reçu aucun cadeau en sont attristés. »
Al-Albânî dit dans son livre Al-Silsila Al-Da’îfa que ce hadith est un mensonge forgé. Or, malgré sa faiblesse, le nom de l’auteur de l’aumône n’est pas cité avec clarté.
Et Allah sait mieux.
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