Mon frère est décédé pendant le Ramadan de cette année et sa veuve prétend qu’il a des jours de jeûne des années passées à rattraper. Il faut savoir qu’il a eu trois infarctus et avait quatre caillots de sang dans les pieds. Il est entré aux soins intensifs plusieurs fois et ils lui ont enlevé un rein. Il subissait pour le deuxième rein une dialyse et souffrait de diabète, d’hypertension et d’hypercholestérolimie. Il prenait des anticoagulants. Quel est le jugement à son sujet ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Si cet homme était incapable de jeûner en raison de sa maladie et qu’il ne pouvait pas non plus rattraper son jeûne à cause de sa maladie, celle-ci étant permanante jusqu’à sa mort, dans le sens où il ne put profiter d’un laps de temps lui permettant de rattraper son jeûne, dans ce cas rien ne lui incombe, ni rattrapage ni expiation et il n’incombe rien à ses héritiers. Cependant s’il était capable de jeûner mais a fait preuve de négligence dans le rattrapage du jeûne, il faut alors nourrir pour chaque jour de jeûne manqué un pauvre et certains savants ont dit qu’il fallait rattraper les jours de jeûne pour lui. Tout ceci si sa maladie était curable. Mais s’il n’y avait pas d’espoir de guérison alors il lui incombait dans ce cas de nourrir pour chaque jour de jeûne manqué un pauvre en lui donnant un mudd de nourriture. S’il ne l’a pas fait, le montant doit être soustrait à son héritage et il n’y a pas de mal à ce que l’un de ses proches s’en acquitte pour lui de sa poche.